Recours contre la CAL

 On a lancé sept recours en 2016, et deux en 2017. Ça ne m’amuse pas, je ‘n’ai pas que ça à faire non plus ! » Le torchon brûle entre Gérard Allieri, maire de Lexy, et Christian Ariès, président de la Commu­nauté d’agglomération de Lon­gwy… une nouvelle fois. « Ça devient de l’enfantillage », rétorque le président de l’intercommunalité. Des petites phrases qui font suite à un désaccord profond sur la manière de mener les choses. Explications :

La Ville de Lexy a lancé six recours auprès du tribunal administratif de Nancy fin décembre. Des procédures qui visent la façon dont la CAL a préparé sa prise de compé­tence dans le domaine de l’assainissement, mais aussi les procès-verbaux de mise à disposition des stations d’épuration de Lexy, ainsi que de Gorcy. Morfontaine et Tierce­let.

Ce qui fâchait hier Gérard Allieri, c’est qu’il attend depuis quelque temps déjà une délibération prise lors d’une réunion de l’intercommunalité le 19 décembre. « Notre avocat nous la demande pour la procédure. Nous avions deux mois pour la transmettre à partir du moment où elle a été prise. Je l’ai demandée à quatre reprises mais j’attends toujours et il me la faut avant le 19 février », précise le premier magistrat lexéen.

Selon Christian Ariès, il pourra venir la récupérer ce mercredi matin dans les locaux de la CAL… Mais ce n’est pas pour cela qu’il comprend la démarche, loin de là. « La délibération du 19 décembre annule une précédente délibération que le maire de Lexy avait déjà contestée devant le tribunal administratif. J’ai considéré qu’il avait raison, que nous étions allés trop vite… Je ne vois pas l’intérêt de la mettre au tribunal administratif. »

Le bras de fer est loin d’être fini, « nous allons lancer un autre recours dans les quinze jours qui viennent avec le maire de Cosnes-et-Romain, Cédric Aceti », annonce le maire de Lexy. Elle concernera le financement, par la Communauté d’agglomération de Longwy, du poste à temps complet créé en mairie de Mont-Saint-Martin, pour assurer la domiciliation des gens du voyage. Soit une somme de 34 500€ (lire RL du 28 janvier 2017). «Je n’ai rien contre la personne, mais c’est hors com­pétence », souligne Gérard Allieri.

Source : Républicain Lorrain (édition Longwy) – 15 Février 2017